Facile, rapide et gratuit

Créez votre site maintenant

Je crée mon site
Site gratuit créé sur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

+ Abbatiale Saint-Pierre 

de CORBIE

Site culturel et spirituel à but non lucratif

Contenus, photographies : Tous droits réservés

Mise à jour : 26/02/2023, Webmestre: paulparis2012@gmail.com

+ Visite de l'Abbatiale

 

Ses deux tours de 55 mètres dominent la ville et ses environs.

Il ne s'agit pourtant que d'une ville de 6500 habitants. 

Il ne s'agit pourtant pas d'une cathédrale.


 

"Abbatiale Saint-Pierre de CORBIE"...

Quatorze siècles en cinq mots. De 657 à nos jours,

en passant par 1501, 1636, 1791, 1810, 1816, 1907...

 

 

"Abbatiale" : elle a été l'église principale d'une "Abbaye",

communauté religieuse dirigée par un "Abbé".


 

"Saint-Pierre" : elle a été dédiée à Simon-Pierre,

pêcheur du lac de Galilée, Prince des Apôtres,

premier Pape de l'Eglise Catholique Apostolique Romaine.

Elle était sous la dépendance immédiate du Saint-Siège

et des Papes, évêques de ROME, successeurs de l'Apôtre Pierre.                      

         

 

"CORBIE" : douze siècles durant, les trois Abbatiales successives,

les soixante-seize Abbés successifs et l'Abbaye ont dominé la ville

et le comté de CORBIE, assurant leur développement

et leur rayonnement en FRANCE et en Europe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I. ENTRÉE : Pierre, Gravure, Maquette _________________________________________________

 

  

En entrant dans l'Abbatiale,
par la petite porte sud,
et l'actuelle rue Charles de GAULLE :
 

Une pierre égrène les noms
des 76 "Révérendissimes Abbés-Comtes,

Seigneurs de la Ville et du Comté de CORBIE",

de Théodefroy (662) à Etienne de LOMENIE (1790).

 

Une gravure,
d'après un dessin de Louis Eustache CHÂTIGNY,

reproduit un projet de reconstruction de 1745

jamais totalement exécuté.
S'en dégagent l'Abbatiale complète,

l'église Saint-Jean aujourd'hui disparue, 
l'église Saint-Etienne
aujourd'hui désaffectée, 
l'emplacement du cloître

la cour et la porte d'honneur.


 

Une maquette au 15/1000ème de 1951, réalisée par M. Gérard MARE, restitue l'Abbatiale complète telle qu'elle se présentait jusqu'à sa réduction des deux tiers en 1810.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II. SOUS LES TOURS : Armes, Statues, Christ ____________________________________________

 

 

Sous les deux tours, 

s'ouvre la nef de 36 mètres de long,

sous des voûtes de 25 mètres de haut

 

 

 

 

 

 

      



 

 

A l'entrée de la nef,

les Armes de l'Abbatiale :

  

une crosse bleue/d'azur, sur un corbeau noir/de sable,

entourés de deux clefs rouges/de gueule.

Une statue de Sainte Colette, religieuse, 

réformatrice et fondatrice de couvents,
née à CORBIE en 1381.

Cette oeuvre d'Albert ROZE, de 1925,
est en fait le moulage
de la statue de bronze
surplombant CORBIE
, au nord, 

sur la route de BRAY-sur-SOMME.

 

 

Une statue de Moïse et Jésus,

oeuvre du sculpteur parisien DALOU.

 

Face à nous, au bout de la nef centrale, 

un Christ en Croix en bronze, de Gabriel THOMAS,

habille le grand mur nu de 25 mètres de haut.

        

Derrière ce mur, élevé en 1816, 

s'ouvrait autrefois la croisée du transept,

prolongée par le choeur de l'Abbatiale complète

des XVIème-XVIIIèmes siècles.

 

Au début du XXème siècle, ce mur était recouvert

d'un haut maître-autel incurvé.

Les photographies en noir et blanc de l'époque montrent

une abbatiale richement décorée : tableaux, statues, 

reliquaires, lampes de sanctuaires, lustres...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III. NEF : Tableau, Statues ____________________________________________________________

 

 

 

 

En pénétrant dans la première travée de la nef, 

 

Un grand tableau de 1859

par Charles CRAUK (1819-1905), représente

"Sainte Colette priant

pour une âme au Purgatoire".

 


De travée en travée,

jusqu'au grand-choeur, 

 

Des statues de Saintes et de Saints
dont de Saints Moines
de l'Abbaye de CORBIE :
Adhélard, Nithard, Witmar,

Anschaire, Paschase-Radbert, Gérard...

  

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

IV. CHOEUR moderne : Autel, Stalles ___________________________________________________

 


 

A la moitié de la nef,
s'ouvre le choeur actuel de l'Abbatiale,

aménagé après le Concile Vatican II (1962-1965).

      

Autour de l'autel du XXème siècle,

une vingtaine de stalles de bois évoquent

les douze siècles de prières des moines bénédictins,

dans le choeur des trois abbatiales successives.

 


Au IXème siècle, âge d'or de l'Abbaye,

sous l'abbatiat d'Adhélard, puis de son frère Wala,

plusieurs centaines de moines se relayaient,
de jour comme de nuit pour célébrer
un office ininterrompu :

 

la "Laus perennis", "Louange perpétuelle".

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V. GRAND-CHOEUR : Statues, Maître-autel, Trône ________________________________________

 

 

Derrière le choeur moderne,

se trouve le maître-autel où se célébrait la Messe

avant le Concile Vatican II (1962-1965).

 

A l'entrée de ce grand-choeur :

 

une statue de Saint Adhélard ou Adhalard,

cousin de l'empereur Charlemagne,

9ème Abbé de CORBIE, à son apogée au IXème siècle ;

 

et une statue de Saint Paschase-Radbert (790-865), 

formé par Adhélard, moine de CORBIE, théologien,

14ème Abbé de CORBIE de 843 à 851.

 

  

Au-delà, flanquant le maître-autel,

les statues des Apôtres Saint Pierre et Saint Paul,

à qui ont été dédiées l'Abbaye et ses trois abbatiales,

depuis la consécration en 662.

  

A gauche du maître-autel, au début du XXème siècle,

a été reconstitué un trône abbatial.

Sous son dais et une colombe dorée, 

les armes des Abbés-Comtes de CORBIE (1910) :

chapeau, mitre, crosse, couronne de comte, croix...       

 

 






 

 



 

 

 

 

 

 

VI. COLLATERAL NORD : Autel de la Vierge ______________________________________________

 

 


A l'entrée du collatéral nord, 

repose l'impressionnante pierre tombale

de Raoul II de ROYE,

54ème Abbé-Comte de CORBIE (1391-1418),

et de Nicolas de BERTIN, moine bénédictin.

 

Lui fait face celle de l'un de ses prédécesseurs,

Saint Paschase-Radbert,

moine, théologien et 14ème Abbé-Comte (843-851).

 

Au fond du collatéral nord,

s'élance l'autel de la Vierge Marie

datant de la fin du XIXème siècle,

œuvre des frères DUTHOIT,

encadré par les statues
de Saint François d'ASSISE et Saint Benoît.


La statue de Saint François rappelle l'engagement

de Sainte Colette dans le tiers-ordre franciscain.

 

La statue de Saint Benoît rappelle

que l'Abbaye royale Saint-Pierre de CORBIE
était
placée sous la règle bénédictine :

 

"Ora et labora" : "Prie et travaille".


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VII. COLLATERAL SUD : Autel de Sainte Colette __________________________________________

 

 

Dans le collatéral sud, 

l'autel de Sainte Colette, Colette BOËLLET,

née à CORBIE, en 1381, recluse, religieuse,

réformatrice et fondatrice de couvents.

Le retable de l'autel de 1856,

oeuvre des frères DUTHOIT, représente

"Sainte Colette reçue par les Anges

dans la gloire du ciel".


A gauche,

la statue de Sainte Claire,

fondatrice des Clarisses, rappelle la vocation religieuse

et l'oeuvre réformatrice de Sainte Colette.

 

A droite,

la statue de Sainte Bathilde rappelle

la fondation de l'Abbaye en 657 par cette reine de FRANCE,

qui finit sa vie comme religieuse à CHELLES

dont elle fonda également l'abbaye à la même époque.
Cette statue, datée de 1273, proviendrait

de l'entrée du réfectoire de l'Abbaye aujourd'hui disparue.

 

______________________________________

 

Pour visiter l'Abbatiale, in situ,

vous pouvez contacter l'Office du Tourisme de CORBIE

ou l'Association des Amis de Sainte Colette de CORBIE.



  Photos et Textes : paulparis2012@gmail.com, 17/04/2022, Tous droits réservés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

+ La "Laus perennis", "Louange perpétuelle"

"Cette pieuse institution, due à l'initiative d'Erembert, III° abbé,
qui l'avait empruntée aux Acémètes d'Orient,
maintenait perpétuellement
au pied des autels dans l'une ou l'autre des trois églises,

une phalange d'adorateurs renouvelés à chaque heure du jour et de la nuit."

 

Hector JOSSE, Picardie historique et monumentale, Tome I, Canton d'AMIENS, 1899